Ça m'a vraiment fait rêver! Je me suis dit que quand j'allais être grande, ma maison allait être comme ça. Puis j'ai réalisé que j'étais déjà grande. Et qu'il allait faire froid en bibitte dans ma maison de hippie l'hiver, et que même si je trouvais une façon d'isoler ça, tout le monde allait me trouver folle raide. Mais j'aimerais donc ça avoir plus de "guts".... Je me suis mise à envier ces gens là.
Ils ont construits une superbe maison, en utilisant seulement les matériaux qu'ils trouvaient autour d'eux et une bonne dose d'huile de coude. Franchement je leur lève mon chapeau. Ils ont réussis à passer outre toutes les normes pour se bâtir leur coin de paradis, chose que je n'arrive pas encore à faire. Pourtant j'ai 21 ans et je suis une tornade de projets et d'idées! Je bouille, mais ça reste coincé en dedans. Ça reste coincé entre la peur de ce que les autres pensent et celle de sortir du moule dans lequel je m'efforce de rentrer depuis 2 décennies.
J'ai soif de nature et de liberté, ça je l'ai toujours su, mais j'ignorais avoir à ce point horreur de tout ce qui s'en éloigne. Alors que certaines personnes courent après l'énergie et les vibrations de la ville, moi elle me rendent malade. Tout est gris en ville. Ça manque cruellement de couleur et de lumière. Ça manque d'espace... Mon esprit carbure à l'espace. Je pense que la nature me coule dans les veines parce que j'ai eu le nez dedans toute ma vie. Maintenant que j'en suis privée, je me sens junkee.
J'ai envie de tellement de choses! Je voudrais sortir de cette prison d'autoroutes et retourner dans le bois. Dans MON bois. Quand je n'arrive pas à trouver le sommeil le soir, mes pensées errent et je me retrouve souvent à imaginer ma vie de rêve. Et toujours, ce sont les mêmes visions qui reviennent:
Nous sommes 4. Il y a moi, mon homme, une jolie petite fille avec des couettes blonde et un beau petit garçon châtain. Ils semblent avoir le même âge mais on ne voit pas leur visage. On marche tous ensemble et on se tient par la main. On entre dans une belle grange en bois et on va nourrir les moutons. les enfants s'amusent avec les agneaux alors que H et moi on discute en donnant le foin. Il a quelques rides qui naissent au coins des yeux, mais ça le rend encore plus beau. Après la besogne, on va faire un tour pour voir si les chevaux on tout ce qui leur faut, puis on rentre dans notre maison, toute petite mais coquette. C'est notre maison. On l'a fabriquée de nos mains avec ce qu'on a pu trouver, surtout avec de la sueur et de l'imagination. On couche les enfants après un bon repas en famille puis on s’endort nous aussi, en se disant qu'on est donc bien chez nous.
Je suis consciente que ça semble sortie tout droit de l'imaginaire d'une fillette qui a lu trop de livres de princesse. Mais c'est le genre de vie que je veux. Et c'est le genre de vie que j'aurai. Je suis peut-être une hippie rêveuse, mais plus tard, et je me risquerais même à dire bientôt, je ferai tomber ces barrières que je me suis construites il a trop longtemps et qui m'empêche d'avancer.
D'ici là, le rêve continue.....
À bientôt
Noémie
P.S Pour ceux qui ont envie de rêver aussi, voici le site sur lequel je suis tombée sur la vidéo de M. Dale.
http://se-preparer-aux-crises.fr/simon-dale-ou-comment-construire-une-maison-naturelle-pas-chere/